Plus de 1000 étudiantEs, étudiantEs-employéEs, employéEs de soutien, chargéEs de cours et professeurEs se sont rassemblés jeudi dernier au théâtre St-Denis. Plus de 300 personnes n’ont pu accéder à l’assemblée faute de place. Cette assemblée fut la première de la sorte depuis le lock-out de l’UQAM lors de la crise d’octobre 70.

Les présidentEs des quatre syndicats et une représentante des associations étudiantes facultaires se sont adressés aux participants. Eric Demers, président du SÉtuE, a fait appel à la solidarité des membres de la communauté de l’UQAM en ces temps de crise de notre université. Il a également semoncé les représentants de l’administration, les accusant de mépris envers la communauté de l’UQAM. De plus, il a signifié clairement sa colère face au manque de bonne volonté de l’administration à la table de négociation du SÉtuE. « Nous devons nous demander collectivement si les membres de l’administration de l’UQAM nous représentent encore ? » a-t-il affirmé lors de cette assemblée. En effet, les membres de l’administration semblent plus préoccupés par leur bonne entente avec le gouvernement libéral qu’avec les membres de la communauté de l’UQAM.

De nombreux témoignages de solidarité ont ponctué l’assemblée. Les membres de la communauté ont émis plusieurs commentaires sévères à l’endroit de l’administration et du gouvernement ayant laissé pourrir la situation de l’UQAM. Le sous-financement historique dont fait l’objet l’UQAM fut unanimement dénoncé.

Souhaitons que si la crise qui nous frappe s’envenime, la formule d’assemblée de l’UQAM soit reprise et renforcée.

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