La centrale syndicale de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) espère que les consommateurs québécois bouderont les stations d’essence de la pétrolière Shell le vendredi 11 juin.
La FTQ lance cet appel au boycottage en guise de solidarité aux syndiqués qui perdront leur emploi à la raffinerie Shell.
Rappelons que la nouvelle est tombée vendredi dernier: la pétrolière renonce à maintenir ses activités dans l’est de Montréal où elle est établie depuis 75 ans. Shell fera de sa raffinerie un centre de distribution. Seule une trentaine de personnes continueront de travailler chez Shell à Montréal-Est.
Le syndicat représente 500 employés de Shell à Montréal-Est. Cependant, il pourrait y avoir encore plus de gens qui se retrouveront à la rue. En effet, le nombre de travailleurs qui occupent des emplois indirectement liés aux activités de Shell à Montréal-Est est estimé à 3500.
La FTQ reprend les propos que tenait le représentant syndical des employés de Shell, vendredi dernier, à savoir que Shell n’a pas tenté le tout pour le tout, pour sauver ses installations de Montréal-Est.
Seule lueur d’espoir dans ce dossier : le ministre du Développement économique du Québec, Clément Gignac, a promis de s’entretenir avec la direction de Shell afin de tenter de les convaincre de ne pas mettre à exécution leur plan de transformation.
Consultez l’article intégral de l’édition du 7 juin 2010 de Radio-Canada.