Montréal, 23 février 2010 – Ce matin, un groupe de personnes ayant à sa tête M. Lucien Bouchard, a tenue une conférence de presse afin de promouvoir une nouvelle fois leur discours néolibéral, cette fois en matière de droit de scolarité et de financement des universités. Face à cette attaque en règle contre l’accessibilité financière aux études ainsi que les principes fondateurs du système d’éducation québécois, le Conseil québécois des syndicats universitaires tient à signifier sa ferme opposition à toute libéralisation ou modulation selon les programmes d’études des droits de scolarité exigés aux étudiantes et étudiants.
Contrairement au discours marchand proposé par ce groupe, le CQSU croit fermement que les universités ne doivent en aucun cas être soumises aux lois du marché et ce, que ce soit dans leur mode de financement ou dans la fixation des frais de scolarité. « Les universités ne sont pas des entreprises à rentabiliser et leur financement doit être assumé par l’État, comme tous les services publics d’ailleurs. Le Pacte proposé ce matin ment à la population, car ce ne sont pas les étudiantes et étudiants qui sont responsables du sous-financement, mais bien les différents gouvernements, dont celui de M. Bouchard, qui ont sabré dans le financement public des universités », affirme David Clément, vice-président aux enjeux politiques du CQSU.
Le Conseil québécois des syndicats universitaires (CQSU-AFPC) regroupe plus de 15 000 auxiliaires de recherche et d’enseignement ainsi que des professionnel-le-s de recherche à travers 7 universités québécoises.
Pour informations : David Clément, vice-président aux enjeux politiques, CQSU
Cellulaire : (819) 271-9054