En Ontario et en Colombie-Britannique, ces dernières semaines ont été l’occasion pour les étudiants de contester les frais de scolarité qui leur sont demandés. Le 5 novembre dernier, les étudiants d’une douzaine de villes ontariennes se sont rassemblés à l’initiative de la Fédération canadienne des étudiantes et des étudiants (?FCEE?) pour dénoncer la hausse des frais de scolarité, plus rapide que l’inflation. Plus récemment, les bureaux administratifs du campus de Santa Cruz de l’Université de la Californie ont été occupés par les étudiants qui manifestaient pour les mêmes raisons.
Dimanche, le réseau CNN rapportait que les quelque 70 étudiants qui occupaient les bureaux du campus californien se sont rendus sans arrestations, après avoir passé trois jours à protester contre une hausse des frais de scolarité de 32?% dans le réseau de l’Université de la Californie.
Seulement pour assumer les frais liés à leur scolarité, le campus de Santa Cruz de l’Université de la Californie conseille aux étudiants un budget de près de 30 000 dollars américains par année.
En Ontario
Plus près de nous, des étudiants ontariens ont passé la journée du 5 novembre dernier à manifester contre la hausse
des frais de scolarité et ce qu’ils perçoivent comme un déclin dans la qualité de l’enseignement. «?Les étudiants et leurs familles sont forcés de porter le fardeau du paiement de l’éducation plus que jamais?», a déclaré par voie de communiqué la représentante de la FCEE, Katherine Giroux-Bougard.
Selon un document émis par la FCEE, les frais de scolarité moyens au Canada at-teindraient presque 4 500?$ par année au premier cycle, une moyenne qui est toutefois affectée par les plus importantes subventions accordées au Québec.
La campagne de la FCEE a en plus évoqué un lien fort entre la pauvreté, le chômage, l’accès difficile aux études post-secondaires et les frais de scolarité en hausse. La Fédération canadienne des étudiantes et des étudiants compte près d’un demi-million de membres venant de plus de 80 universités, dont deux québécoises, Concordia et McGill.
Consultez l’article intégral de François M. Gagnon paru dans l’édition du 24 novembre 2009 d’Impact campus.