Suite au site du SPUQ en grève (http://spuqengreve.wordpress.com/), c’est au tour des étudiants en grève de créer leur propre site au http://www.uqamengreve.com/.

Plusieurs lettres d’opinion y sont publiées.

Nous reproduisons ici celle de Valérie Auclair, étudiante au baccalauréat en études littéraires.

Pourquoi sauver l’UQAM?

Parce que le gouvernement a créé l’UQAM afin qu’elle soit urbaine, accessible, francophone et démocratique;
parce que le gouvernement a oublié cela;
parce que le gouvernement souhaite que l’UQAM compétitionne économiquement, avec ses sciences majoritairement « humaines », avec les facultés de génie et de sciences « dures » des autres universités québécoises;
parce que le gouvernement considère de plus en plus les universités comme des entreprises;
parce que les universités n’engrangent pas de revenus directs, mais contribuent néanmoins à fonder la base d’une société prospère;
parce que l’UQAM offre des programmes uniques, et donc compétitifs, malgré leur pauvre « rentabilité »;
parce que l’UQAM doit être gérée par ceux qui la forment, c’est-à-dire l’administration, les enseignants, les employés de soutien et les étudiants;
parce que les professeurs et les étudiants de l’UQAM se sont opposés aux projets immobiliers et qu’ils en paient seuls le prix;
parce que les employés de l’UQAM (professeurs, chargés de cours, employés de soutien et étudiants) le sont beaucoup par passion;
parce que les étudiants de l’UQAM la choisissent par passion ou développent cette passion au cours de leurs études;
parce que l’UQAM est l’université du retour aux études, des études à temps partiel, des travailleurs et étudiants à temps plein, des premiers universitaires d’une famille (et non seulement d’une génération);
parce que l’UQAM offre des programmes au contenu actuel et dynamique, au contraire des enseignements englués dans la tradition d’autres universités;
parce que les diplômés et étudiants de l’UQAM se distinguent régulièrement aux premières places de concours, galas, compétitions, etc. en tous genres;
parce que l’UQAM est unique et que, ainsi que l’a estimé le gouvernement lorsqu’il l’a fondée, son unicité est nécessaire au sein du réseau universitaire montréalais;
pour toutes ces raisons et bien d’autres, plus personnelles à chacun, il faut sauver l’UQAM.