L’Université d’Ottawa augmente ses frais de scolarité de 4,3 % dès septembre, afin de combler un déficit de 25 millions de dollars. Selon le vice-recteur aux ressources de l’Université d’Ottawa, Victor Simon, des hausses de frais de scolarité semblables sont prévues pour les deux prochaines années.
De plus, certains postes de professeurs ne seront pas pourvus. Des services seront également réduits, notamment en ce qui a trait à l’aide psychologique.
Toutes les facultés et secteurs de l’établissement ont cherché des solutions. L’université a retenu celles qui, à ses yeux, ont le moins d’impact sur les étudiants. Toutefois, selon le recteur, Alan Rock, il était impossible de les épargner.
« Chaque fois qu’on a des coupures dans les budgets universitaires, on va avoir des effets sur l’expérience universitaire pour les étudiants », dit-il.
Les étudiants protestent
Les associations étudiantes déplorent ces compressions. Elles regrettent que ce budget soit adopté alors que les étudiants ont quitté le campus et qu’il est impossible de les mobiliser.
« 500 $, c’est pour payer ton loyer du mois, ton épicerie. C’est beaucoup pour un étudiant », commente Patrick Imbeau, de l’Association des étudiants diplômés de l’Université d’Ottawa.
Quant au président de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa, il croit que le nouveau budget pourrait avoir un impact important sur la qualité de l’éducation. Tyler Steeves affirme que l’Université d’Ottawa devrait plutôt geler le salaire de certains hauts salariés de l’administration de l’institution. Il ajoute que les dirigeants devraient faire plus de lobbying auprès des différents paliers de gouvernement afin d’obtenir davantage de financement.
Consultez l’article intégral de l’édition du 1er juin 2010 de Radio-Canada.