Notre santé mentale, c’est important!

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Notre argent passe avant votre santé, voilà en quelques mots, ce que promet l’UQAM à ces employé·e·s-étudiant·e·s. Au cours de la pandémie, plusieurs études ont démontré que les étudiantes et les étudiants universitaires font face à de multiples enjeux extrêmement stressants, notamment une augmentation de la charge de travail et un manque de relations humaines. Selon une étude de l’Université du Québec à Chicoutimi, plus de 75 % des étudiantes et des étudiants universitaires présenteraient au moins un problème de santé psychologique. La moitié des répondant·e·s ressentait par exemple de l’anxiété ou des manifestations dépressives. Près de 10 % des étudiant·e·s auraient également songé au suicide pendant les derniers mois. La montée des cours en ligne et du travail à distance auraient renforcé ces tendances à la détresse psychologique. 
Or, pendant que ces constats sont avérés par plusieurs études, l’UQAM refuse les revendications du SÉTUE concernant la santé mentale des étudiant·e·s employé·e·s. Notre revendication de la création d’un fonds pour la santé mentale a été battue en brèche par l’employeur, tout comme notre proposition d’être intégré au sein du Programme d’Aide aux Employé·e·s. Bien que l’UQAM ait bonifié un peu son service de soutien psychologique aux étudiant·e·s, nous soutenons que celui-ci n’est pas adapté à nos besoins d’employé·e·s. De plus, le fait de ne pas inclure de mesures de santé mentale dans la convention collective fait en sorte que l’offre de service peut changer à tout moment. Il est temps d’exprimer notre colère face à cette incompréhension de l’administration. Avant de perdre d’autres collègues que nous apprécions, regroupons-nous et montrons à l’UQAM que nous ne laisserons pas leur argent passer avant notre santé. 

Nous revendiquons une réelle prise en compte par l’employeur des problèmes de santé mentale qui affectent les étudiant·e·s employé·e·s, que ce soit par l’accès à la psychothérapie ou à la médication. Cela doit se traduire en action concrète qui sera prévue à la convention collective.

Sources: 

Radio-Canada (2021). La pandémie génère du stress en milieu universitaire. Radio-Canada, 10 février. Récupéré de https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1745532/pandemie-etude-stress-uqac 

Rémillard, D. (2021). « Troublantes » proportions d’universitaires en détresse et aux idées suicidaires. Radio-Canada. Récupéré de https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1769576/sondage-detresse-psychologique-etudiants-universite-quebec-covid-19 

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