Le 6 avril le comité de négociation du SÉtuE rencontrait pour la quatrième fois les représentants de la direction de l’UQAM. Nous savions déjà que l’employeur n’avait pas de propositions à nous faire, mais de notre côté nous avons continué à expliquer la nature de nos revendications à nos vis-à-vis.
Les représentants de la direction ne semblait pas en accord avec les positions du SÉtuE en ce qui a trait entre autres à la définition des étudiants admissibles à l’emploi et au manque d’espace que connaît le Syndicat. Comment expliquer cette attitude? Rappelons d’abord que le 31 mars dernier, nous avions appris que l’UQAM attendait les résultats de l’étude de la firme AON sur le travail des employés étudiants avant de se prononcer sur des revendications ayant des incidences monétaires. Les représentant de la direction ont avoué, à notre rencontre du 6 avril, qu’il n’avait toujours pas, après neuf mois d’expiration de notre convention collective, de mandat de négociation! On nous a également spécifié que pour l’instant, la direction était satisfaite de la convention collective du SÉtuE et qu’elle préconisait donc le statu quo.
Par ailleurs, l’équipe de négociation de la direction nous a aussi avoué qu’elle ne se prononcerait sur aucunes de nos revendications puisqu’elle est plutôt en train de préparer une offre globale qui sera soumise au Syndicat, nous a-t-on dit, lorsque la partie patronale serait prête à le faire. En d’autres mots, la négociation a jusqu’ici les allures d’un monologue qui, nous a-t-on fait comprendre, pourrait se poursuivre encore longtemps si ce n’était que de la bonne volonté de nos administrateurs…