Après plusieurs mois de campagne et de signature de cartes, près de 400 travailleuses et travailleurs universitaires de l’Université de Winnipeg ont adhéré à l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC). Ils pourront dorénavant profiter de meilleures conditions de travail et négocier librement leur convention collective.
Une demande a été présentée à la Commission du travail du Manitoba, le 6 avril 2011, à la suite d’une intense campagne de syndicalisation. Les auxiliaires à l’enseignement, les tutrices et tuteurs, les démonstratrices et démonstrateurs de laboratoire et les correctrices et correcteurs ont voté à 89 % pour l’adhésion à l’AFPC. Les travailleurs, dont plusieurs étudiants, ont profité de l’occasion pour régulariser leurs conditions de travail souvent bien précaires.
« On a découvert, durant la campagne, que les travailleuses et travailleurs universitaires sont défavorisés à l’Université de Winnipeg; la syndicalisation leur permettra de se faire entendre », a expliqué l’organisatrice de la région des Prairies, Véronique Allard, l’agente de syndicalisation chargée de cette campagne dans les Prairies. « Leur travail est important et devrait être davantage valorisé. »
« L’AFPC fait du recrutement dans le secteur universitaire depuis près de huit ans maintenant », renchérit Robyn Benson, vice-présidente exécutive régionale des Prairies. « Nous nous réjouissons donc à l’idée de pouvoir mettre cette expérience et ces connaissances à profit pour nos nouveaux membres de l’Université de Winnipeg. »
L’AFPC représente tout près de 30 000 travailleuses et travailleurs universitaires dans plus de 15 établissements postsecondaires situés, en majorité, au Québec, en Ontario et dans la région de l’Atlantique. Il s’agit de la toute première unité de négociation du secteur universitaire dans la région des Prairies.