LE SÉTUE SOUHAITE REPRENDRE LES NÉGOCIATIONS
Le 28 janvier dernier, l’administration de l’UQAM tentait d’imposer l’arbitrage pour mettre fin aux négociations avec le SÉTUE. Il s’agissait d’une mesure de plus de l’administration démontrant son manque de volonté de négocier depuis la fin de notre dernière convention collective, il y a plus de deux ans. L’argument invoqué par la partie patronale était à l’effet que le SÉTUE était en négociation de première convention collective. Comme le SÉTUE existe depuis 11 ans, le ministère du travail a tranché en faveur du syndicat.
Le SÉTUE a toujours tenté de poursuivre un véritable dialogue avec la partie patronale et condamne le tour de passe-passe administratif du patronat pour éviter d’aborder notre revendication prioritaire, à savoir l’adoption d’un plancher d’heures. Cette dernière mesure permettrait d’éviter que l’UQAM coupe dans l’attribution d’heures pour les postes d’auxiliaires d’enseignement (monitorat, correction et démonstration en laboratoire). Ce que nous demandons est réaliste et existe déjà d’ailleurs au sein d’autres conventions collectives dans les murs de l’UQAM. Par exemple, au Syndicat des professeur.e.s de l’UQAM (SPUQ), il existe une mesure similaire qui permet d’avoir un plancher de postes, c’est-à-dire un nombre minimal de postes offerts. Cette mesure de plancher d’heures vise à contrer la précarisation grandissante des employé-e-s étudiant-e-s de l’UQAM, à permettre le financement de leurs études, à stimuler la recherche en plus de conserver une qualité minimale de l’enseignement.
Le comité de négociation du SÉTUE réitère que l’administration de l’UQAM doit retourner le plus rapidement possible à la table de négociations. Nous espérons qu’une entente, prévoyant le respect de notre revendication prioritaire, puisse avoir lieu sous peu.