Fin du mandat de la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire (FCBÉM)

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Plusieurs organisations étudiantes dénoncent l’immobilisme des 2 paliers de gouvernement

Montréal, 5 janvier 2010 – L’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), le Conseil québécois des syndicats universitaires (CQSU) et la Table de concertation étudiante du Québec (TaCÉQ) manifestent leur mécontentement en cette journée de fin de mandat de la FCBÉM. Alors que la condition étudiante se dégrade de plus en plus, Ottawa et Québec peinent à arriver à une entente pour le rapatriement du nouveau Programme canadien de bourses aux étudiants (PCBÉ), ce qui constitue plus de 100 millions de dollars pour les étudiantes et les étudiants du Québec.

Actuellement, le gouvernement fédéral tergiverse sur le traitement de la demande de droit de retrait du Québec en évaluant l’équivalence du programme québécois d’Aide financière aux études (AFÉ) avec le nouveau programme canadien et cela pourrait s’avérer très long et durer de nombreux mois. Du côté du gouvernement provincial, on promet d’injecter des fonds pour que les conditions actuelles de l’AFÉ ne changent pas. « C’est bien que le gouvernement du Québec s’affaire à ce que les dettes étudiantes n’augmentent pas, mais combien de temps ça va durer encore ? » se demande Olivier Jégou, Secrétaire Général de la TaCEQ.

À court terme, les organisations craignent qu’à défaut d’une entente rapide entre Québec et Ottawa, l’endettement étudiant augmente substantiellement alors que se termine aujourd’hui le mandat de la FCBÉM. Rappelons que la FCBÉM avait rendu possible une diminution de 25 % de l’endettement des étudiants et étudiantes. « Il y a des limites à laisser les étudiants et les étudiantes du postsecondaire dans la précarité » scande Alexandre Leduc, Président du CQSU.

À terme, ces sommes permettraient d’apporter une bonification significative à l’AFÉ, ce dernier programme étant loin d’être le remède à tous les maux. En effet, qu’il s’agisse des prestations dérisoires, des contributions étudiante et parentale exagérées ou de la logique pernicieuse de l’endettement, ce régime comporte de nombreuses lacunes compromettant une réelle accessibilité aux études et à laquelle des solutions d’envergure s’imposent. « Il faut se rappeler qu’une réforme de l’AFÉ ne représente pas une compensation adéquate aux hausses de tarifs dont le gouvernement du Québec se fait le défenseur » précise Christian Pépin, Secrétaire à la coordination de l’ASSÉ.

Ces prises de position sont également appuyées par l’Association générale étudiante du Collège Ahuntsic (AGECA), l’Association Générale des Étudiants de Bois-de-Boulogne (AGEBdeB), l’Association générale étudiante du cégep du Vieux Montréal (AGECVM) et l’Association Facultaire des Étudiants en Arts de l’UQÀM (AFÉA-UQAM).

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