L’assemblée générale du SÉTUE a voté 5 axes de revendications prioritaires à l’hiver 2020 :
* Santé et sécurité : santé mentale et isolement
* Inclusivité et luttes aux discriminations
* Revendication salariale et précarité étudiante
* Syndicalisme, normes du travail et formations
* Climat, précarité et santé
Si vous ne l’avez pas lu, vous pouvez lire l’article Le SÉTUE en négo!, tiré du journal syndical de l’automne 2020: https://setue.ca/le-setue-en-nego/
Ces axes de revendications ont été présentés à l’Employeur par le comité de négociation du SÉTUE en début de session d’automne. La question de la santé mentale prend une importance encore plus grande que prévue en raison du contexte pandémique et des effets de l’enseignement à distance et du télétravail. La situation actuelle rend encore plus criant le problème de la santé mentale pour les étudiant·e·s employé·e·s. Nous devons composer avec des cours et séminaires majoritairement en ligne, avec le stress et l’anxiété que peut occasionner l’incertitude qui résulte de cette situation de santé publique hors de l’ordinaire, avec l’isolement, mais aussi avec l’adaptation requise pour effectuer du télétravail sans nécessairement avoir une préparation adéquate pour faire face à ces nouvelles modalités de travail. À cela peut s’ajouter le deuil de perdre des personnes qui nous sont chères.
Plus que jamais, pouvoir se payer des soins psychologiques et une médication appropriée s’avère crucial pour le bien-être des membres du SÉTUE. De même, lorsque les mesures sanitaires permettront une présence sur le campus, il sera nécessaire d’offrir un local de travail dédié aux étudiant·e·s employé·e·s afin de briser l’isolement, tout en offrant des conditions ergonomiques plus adéquates que de travailler sur le coin d’une table de cuisine. Il est important de prendre soin de soi et de prendre soin de nous.
Comme vous l’avez peut-être remarqué, les communications concernant les négociations mettent de l’avant l’image du paresseux, l’un des plus anciens mammifères du monde apparu il y a environ 60 millions d’années; c’est donc un symbole de longévité et de résilience. Bien qu’on l’ait nommé et jugé trop vite, le paresseux est loin d’être paresseux. Hautement adapté à sa vie suspendue dans les airs, il parcourt la canopée avec légèreté après une bonne nuit de sommeil, le sourire aux lèvres. Excellent parent et sage explorateur, il participe activement à son écosystème floral et faunique. Alors, nous, étudiant·e·s employé·e·s de l’UQAM, soyons un peu paresseux·ses en affichant notre agilité, notre compétence et notre bienveillance.