(Québec) Les étudiants de l’Université Laval sont ravis de pouvoir compter sur le recteur de l’Université Laval, Denis Brière, pour défendre une de leurs propositions. L’idée fait aussi son chemin dans l’ensemble du mouvement étudiant.
La CADEUL, qui représente les étudiants de premier cycle de l’Université Laval, réclame depuis 2008 une contribution obligatoire des entreprises afin d’en finir une fois pour toutes avec les problèmes de sous-financement du réseau universitaire. «C’est un travail conjoint. On a décidé de trouver des solutions et on est content de voir que M. Brière nous appuie là-dedans», a affirmé mercredi sa présidente, Barbara Poirier.
La Table de concertation étudiante du Québec, qui regroupe des associations étudiantes indépendantes, dont celles de l’Université Laval, appuie l’idée, tout comme l’Association pour une solidarité syndicale étudiante.
«Déjà, 120 000 étudiants universitaires sont rassemblés autour de cette idée, c’est presque la moitié du mouvement étudiant. On espère que tous les étudiants vont y adhérer pour qu’on puisse trouver une solution ensemble à un problème qui perdure depuis des années», a affirmé de son côté Sylvain Mercier, président de l’AELIES, qui représente les étudiants de deuxième cycle de l’Université Laval.
Un effort des universités
De son côté, la Fédération étudiante universitaire a indiqué mercredi que l’idée de faire contribuer les entreprises n’est pas nouvelle.
Son président, Louis-Philippe Savoie, ce dernier se réjouit malgré tout que cette idée soit maintenant défendue par le recteur Denis Brière, mais estime que les administrations universitaires doivent aussi faire un effort pour améliorer la gestion de leur établissement.
Consultez l’article intégral de Daphnée Dion-Viens du 19 août 2010 paru sur Cyberpresse.