Conseil général du PLQ: La FECQ veut une « économie du savoir, d’abord! »

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MONTRÉAL, le 25 sept. /CNW Telbec/ – Le Parti libéral du Québec a l’intention de débattre de l’imposition de frais de scolarité au niveau collégial au cours de son conseil général qui se déroule à Drummondville en fin de semaine. La proposition n’est évidemment pas nouvelle et refait surface à chaque fois qu’un gouvernement essuie un déficit.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) considère pour sa part que c’est une idée dangereuse. « Le calcul est assez simple : plus de frais, moins d’accessibilité. On augmente les tarifs d’Hydro pour diminuer la consommation d’électricité, ça a le même effet pour l’accessibilité au cégep. La majorité des 700 000 emplois à combler d’ici 2013 demanderont au moins une qualification collégiale. C’est une très mauvaise idée. » a expliqué Xavier Lefebvre Boucher, président de la fédération. Il faut d’ailleurs rappeler que l’accession à la gratuité scolaire au niveau collégial a permis au Québec de combler les écarts d’accessibilité entre le premier et le dernier quintile de revenu, ce qui permet de viser sur les compétences des citoyens, et non sur leur portefeuille.

De plus, en matière d’accessibilité, il n’existe actuellement aucune adéquation entre le niveau de vie réel des Québécois et l’aide accordée en prêts et bourses. Par exemple, le régime d’Aide financière aux études prévoit qu’une famille de quatre dont le revenu est de 30 000$ par année est apte à contribuer financièrement aux études d’un enfant aux études. Il paraît donc très cavalier d’imposer des frais alors que la situation des étudiants est déjà précaire. « Le taux de chômage a atteint 20,7% au mois de juillet cet été, les étudiants ont besoin d’aide concrète, pas de se faire dépouiller. » a clamé M. Lefebvre Boucher.

La Fédération a également critiqué le manque de vision du Parti libéral dans ce dossier. « C’est bien beau la folie des tarifs, mais ce déficit-là, c’est le parti au pouvoir qui l’a creusé! Si le gouvernement Charest n’utilisait pas les transferts fédéraux pour baisser les impôts ou s’il avait déjà récupéré les points de TPS, on en serait peut-être pas en train d’imposer des tarifs pour sauver nos services publics! » a conclu le président de la FECQ.

La hausse de 30% des frais de scolarité universitaires déjà en cours, devrait empêcher l’accès aux bancs des universités de 6000 à 13 000 personnes selon les données du ministère de l’Éducation, des Loisirs et des Sports (MELS).

La Fédération étudiante collégiale du Québec représente plus de 40 000 étudiants de niveau collégial sur l’ensemble du territoire québécois.

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