Loin d’être exhaustif, ce rapport se veut une trace des principaux dossiers et débats ayant occupé le conseil syndical au cours de son mandat ainsi que des pistes de réflexion pour les personnes qui occuperont cette charge pour l’année qui vient. Le but est aussi d’informer les membres du travail accompli par le syndicat dans son ensemble.

Fin des négociations et nouvelle convention collective
Les négociations pour la nouvelle convention collective se sont poursuivies jusqu’au 4 septembre 2009 et le conseil syndical, récemment fusionné au comité de mobilisation, est demeuré mobilisé jusqu’à la signature de l’entente.

Le premier problème rencontré à la suite de la signature de la convention concernait les inquiétudes autour des contrats de recherche. En effet, les professeur-e-s et les étudiant-e-s craignaient une baisse du volume d’heures pour les contrats d’assistanat de recherche compte tenu de l’augmentation de salaire et du paiement de la rétroactivité. L’UQAM n’avait d’abord pris aucun engagement pour ce qui est de la recherche. Ce n’est que lorsque les professeur-e-s se sont rendus compte que l’argent de la rétroactivité avait été pris directement dans le compte de leurs fonds de recherche que la pression a été mise sur la direction de l’UQAM pour qu’elle assume cette rétroactivité, comme elle l’avait fait pour les auxiliaires d’enseignement. Ce premier problème en a mis au jour un autre : la méconnaissance générale (de l’UQAM, du SÉtuE et des professeur-e-s) concernant le fonctionnement du financement de la recherche.

Pour remédier à ce flou administratif, le conseil syndical a proposé de mettre en place un comité chargé de clarifier le système de financement des fonds de recherche. L’AFPC est également une structure d’appui dans cette démarche et propose ses services. Le comité s’est réuni une première fois en janvier.

À la suite de l’adoption de cette nouvelle convention, il faut noter que 13 des 18 délégué-e-s ont reçu une formation dispensée par Christine Dutka, conseillère syndicale de l’AFPC, le vendredi 27 novembre, concernant la nouvelle convention collective.

Diffusion et application de la nouvelle convention
Le Conseil syndical s’est donné pour mandat à la session d’hiver 2010 de se mobiliser pour informer les membres de la nouvelle convention, en revendiquer les points les plus importants (pas de bénévolat, signature de contrat en règle, affichage des postes, description des tâches) et la défendre en cas de litige.

D’une manière plus générale, la mobilisation est également destinée à donner toujours plus de visibilité au syndicat en informant les membres mais aussi, malheureusement, en étant visible auprès de l’administration. En effet, le SÉtuE n’a pas été invité à la « fête des employés de l’UQAM » le 16 décembre 2009.

Le Conseil syndical a démarré l’année 2010 avec une semaine de mobilisation au Pavillon des sciences, s’inscrivant dans un plan de mobilisation créé par David, voté en CS au début janvier. Cette semaine était destinée à rencontrer les membres, diffuser de l’information, donner de la visibilité au syndicat dans un pavillon plus difficile à rejoindre, mais aussi, éventuellement, à recruter des délégué-e-s pour les départements de sciences, car le manque est toujours criant.

Par ailleurs, plusieurs 5 à 7 ont été organisé, en novembre 2009, le 28 janvier au Bénélux, proche du pavillon des sciences. Un autre 5 à 7 a été tenu au Café des Arts le 23 mars, nous permettant de rencontrer des membres et de discuter des enjeux qui leur semblent importants.

Budget et hausse de cotisation
À la session d’hiver, le budget et la hausse de cotisation ont été largement discutés au sein du CS. Plusieurs scénarios ont été présentés et le CS a fait une recommandation : une augmentation totale des cotisations de 0,8 à 1,6 %.
En ce qui concerne l’adhésion au CQSU, le CS a discuté dans un premier temps d’une adhésion politique, avant de passer à l’étape financière mais ne s’était pas positionné officiellement sur cette question. L’assemblée générale a adopté l’adhésion au CQSU ainsi que l’attribution d’une case budgétaire de 5000 $ dédiée à notre participation financière à cette instance de coordination du secteur universitaire.

Concernant le budget et la hausse de cotisation, aucun des deux points n’a pu être adopté en assemblée générale, faute de temps et de quorum à la fin des AG. Le conseil syndical a donc adopté un budget de fonctionnement provisoire, dit « de survie », qui ne tient pas compte des hausses de cotisation potentielles. La case horaire des libérations syndicales a dû être amputée d’environ 30 000 $. Cependant, si aucune hausse des cotisations n’est faite, le S-ÉtuE devra cesser ses activités en fin d’année faute de budget de libérations.

Réflexion sur l’organisation syndicale
Au début de la session d’hiver 2010, le CS a estimé qu’il était nécessaire pour le SÉtuE de réfléchir profondément à la structure interne du syndicat et au besoin urgent de rejoindre les membres et de se faire connaître. Il a d’abord été question de la mobilisation et de son organisation. Il a été voté que lors du premier CS de chaque session un plan précis de mobilisation soit établi. Il semble aussi plus efficace de séparer les conseils syndicaux de nature « politique » ou « administrative » des réunions de mobilisation. Il a donc été voté de réunir un conseil syndical « classique » par mois et un comité de mobilisation ouvert à tous les membres par mois. Pour aider les délégué-e-s en place et ceux à venir, le prochain responsable aux délégué-e-s devra actualiser la trousse des délégué-e-s (document qui explique le rôle, les tâches des délégué-e-s et l’organisation interne du syndicat).

Enfin, il a été décidé de donner un thème politique ou de relations de travail lors des tournées durant lesquelles l’objectif est de rejoindre les membres et de les informer.

Ce sont les prémices d’une grande réflexion à long terme qui est appelée à être périodiquement remise en question. Le travail doit continuer en ce sens, mais le Conseil syndical se félicite de cette bonne amorce.