Les 14, 15 et 16 novembre, le comité féministe et le comité de travail sur les enjeux de la diversité sexuelle et de genre du SÉTUE co-organisent le colloque “Quel·s genre·s de travail? Réflexions transféministes sur la précarisation”.
Organisé autour de projections de court-métrages, de présentations, d’ateliers et de tables-rondes, cet événement vise à réfléchir aux enjeux qui entourent genre et travail, dans une perspective transféministe et dans une ambiance politisée, bienveillante et festive.
Le SÉTUE ouvre donc un appel à contributions jusqu’au 20 octobre (voir document au bas de l’article). Les travailleureuses de l’université, les étudiant·e·s et les personnes qui militent au sein de groupes communautaires sont invitées à nous écrire à l’adresse genresautravail@gmail.com pour manifester leur intérêt ou nous proposer des interventions.
OUTrans, une association féministe d’autosupport trans, définit le transféminisme comme suit : « […] afin de mettre en valeur des stratégies politiques basées sur le principe de coalitions [et] plutôt que de mener une politique strictement identitaire, centrée sur un groupe social, sur un sujet politique bien défini, la stratégie de coalition cible les modes d’oppression dans toute leur complexité (le sexisme, le racisme, la transphobie, la précarité etc.). OUTrans considère qu’il faut mener les luttes sur les points de convergences de ces oppressions en ne négligeant pas pourtant les différentes vécues et les conditions matérielles spécifiques pour chaque groupe social, chaque communauté et chaque identité. L’alliance entre les mouvements trans et féministes vise alors à combattre ces divers types d’oppression, en utilisant les outils politiques qui viennent d’un côté de l’héritage du mouvement féministe, de l’autre du mouvement queer. » (OUTrans, [2009] 2012)
Vous pouvez consulter l’appel à contributions ici :