En ce début de session, certains-e-s auxiliaires de recherche et/ou d’enseignement font face à un dilemme qui est parfois déchirant. En effet, après avoir signé un contrat de travail ils-elles attendent toujours que l’employeur-e leur donne des tâches pour effectuer le nombre d’heures prévues au contrat. Quelquefois, les projets n’ont pas avancé comme il est souhaité et l’étudiant-e employé-e n’a pas de travail à faire. Les conséquences de ce retard font en sorte que certain-e-s employeur-e-s exigent que l’étudiant-e employé-e reporte, à la session suivante, les heures payées, mais non travaillées au cours de la session.
Pour certain-e-s étudiant-e-s, cette situation peut être avantageuse. Le report de ces heures peut permettre à ces étudiant-e-s d’accomplir d’autres tâches. Par exemple, rédiger un mémoire ou une thèse. Pour d’autres, cela signifie aussi un report de disponibilité qu’ils-elles avaient à l’automne, mais qu’ils-elles n’auront plus à l’hiver.
Dans d’autres cas, cette disponibilité, que les étudiant-e-s se sont engagé-e-s à donner à l’employeur-e, les a emmené-e-s à refuser d’autres emplois ou engagements auprès de d’autres employeurs et ainsi les prive de ce salaire.
Finalement, cette disponibilité au travail que l’employeur-e leur a demandée, mais qu’il n’honore pas tel qu’il est stipulé dans le contrat de travail, représente une grande frustration pour une partie des étudiant-e-s, car ces derniers et ces dernières doivent sans cesse aller au-devant pour « quêter » du travail et des tâches auprès de leur employeur-e.
Chose certaine, il ne faut pas vous percevoir comme étant en « dette » d’heures à travailler. Le respect des modalités d’un contrat implique autant les étudiants-e-s que les employeur-e-s. Il est délicat, dans le cas où votre employeur-e est aussi votre directeur ou directrice de mémoire ou de thèse, d’exprimer les désagréments qu’implique une telle situation. Si vous êtes dans cette situation, n’hésitez pas à nous faire signe et il nous fera plaisir de vous guider.