Le syndicat des employés de soutien de l’Université Laval estime que près de 70 personnes agissent comme briseurs de grève à l’heure actuelle sur le campus.
Qu’ils soient préposés à l’accueil au PEPS ou à l’entretien ménager dans les résidences, ces employés contractuels ne devraient pas être au travail alors qu’une grève est en cours, croit le Syndicat des employées et employés de l’Université Laval (SEUL).
À la demande du SEUL, un inspecteur du ministère du Travail est venu faire le tour du campus lundi, afin de vérifier ces allégations sur les briseurs de grève. Il devrait remettre son rapport d’ici une dizaine de jours.
«Pour nous, c’est trop long, alors on va demander une injonction à la cour. On a bon espoir d’être entendus d’ici vendredi», lance Éric-Jan Zubrzycki, conseiller syndical pour le SEUL.