Suite à la tournée téléphonique effectuée cette année au près des membres par l’équipe syndicale, nous vous proposons quelques réponses à des questions et des commentaires qui reviennent souvent.

Critique du favoritisme pour l’octroi des contrats 

Cet enjeu préoccupe fortement le SÉTUE et a été amené devant l’employeur plusieurs fois. Dans le cadre des présentes négociations, le comité de négociation tente d’obtenir des mécanismes qui permettent un accès plus transparent et équitable au contrat. Nous espérons vivement que l’employeur soit ouvert à ces changements. 

Si vous éprouvez des difficultés à obtenir un emploi, n’hésitez pas à nous écrire pour que l’on puisse vous aiguiller quant aux diverses opportunités qui existent au sein de l’UQAM dont certaines sont moins connues que d’autres. 

« Je souhaite augmenter la limite du nombre d’heures par semaine (ou savoir pourquoi on ne le fait pas) »

Les articles 7.01 des conventions collectives du SÉTUE (convention collective de l’unité 1 et convention collective de l’unité 3) prévoient que « pour les trimestres d’automne et d’hiver, la moyenne maximale d’heures de travail pour une personne étudiante salariée est de quinze (15) heures par semaine ». Il s’agit d’une moyenne. Pendant l’été, la moyenne d’heures permise « peut dépasser quinze (15) heures par semaine, dans la mesure où le nombre d’heures de travail est raisonnable eu égard à l’objectif principal de la personne étudiante salariée qui est la poursuite et la réussite de ses études.» Pendant cette période, un contrat de trente (35) heures / semaine ne pose généralement pas de problème.

La pratique consistant à bloquer les contrats de 15 heures ou plus existait avant l’entrée en vigueur des conventions collectives. Cependant, l’administration l’applique maintenant avec beaucoup plus de zèle. Selon l’UQAM, la principale raison de l’existence de cette règle est que l’étudiant-e employé-e est en premier lieu un-e étudiant-e. Il s’agit en fait de s’assurer que l’occupation d’un emploi ne nuit pas à la poursuite et la réussite de ses études.

Ces limitations concernant le nombre d’heures par semaine résulte de la volonté de répartir plus équitablement des possibilités d’emploi en permettant à davantage de personnes d’obtenir des contrats dans la mesure où ces derniers sont limités à 15h par semaine par personne. C’est donc un moyen de faire en sorte que davantage de personnes puissent être impliquées dans un projet rémunéré. 

« Les contrats de recherche sont irréguliers, donc la planification financière est difficile »

Le SÉTUE est conscient de ces enjeux. La solution serait d’entrer en contact avec votre superviseur·e à ce sujet pour choisir un calendrier de rémunération qui vous convient en termes de planification financière. Prenez note que la première rémunération d’un contrat prend du temps et dans ce cas, nous vous invitons à faire part de ces enjeux à votre superviseur·e en amont avant la fin de votre contrat actuel et en prévision du suivant.

La paie à l’UQAM a lieu chaque jeudi aux deux semaines. 

« Est-ce que c’est possible d’avoir accès au chômage à la fin des études? »

Concernant l’accès au chômage en tant qu’étudiant·e·s ou diplômé·e·s, il faut remplir les critères de l’assurance emploi. Le SÉTUE n’est pas le point d’information pertinent pour les questions liées au chômage, nous vous invitons donc à contacter les services du gouvernement fédéral ou le Mouvement Action-chômage de Montréal.

Augmentation des dépenses liées au télétravail sans aide de l’employeur 

Le SÉTUE a soumis cet enjeu à l’employeur à plusieurs reprises pour obtenir des compensations liées au télétravail dans le contexte de la pandémie. Nous avons demandé que les membres reçoivent une compensation ponctuelle (à l’instar d’autres employé·e·s de l’UQAM) mais cela nous a été refusé. 

Ces refus de la part de l’employeur de fournir le matériel nécessaire à ses employé·e·s dans le contexte de la pandémie fait en sorte que le comité de négociation s’attèle à encadrer le télétravail non-volontaire, comme dans la situation actuelle, dans notre prochaine convention collective. Le comité de négociation travaille actuellement en ce sens. Ceci dit, le télétravail n’est pas encadré présentement, ce qui limite notre portée d’action. 

Par ailleurs, le télétravail est un enjeu de négociation, actuellement discuté à la table. Cependant à ce jour, l’employeur semble fermer à l’idée de l’encadrer dans la convention collective.

« Je suis auxiliaire d’enseignement. Mon contrat prévoyait 30 heures de travail, mais j’en ai travaillé 45 »

Dans un premier temps, il vous aurait fallu en discuter avec la ou le superviseur·e qui vous a embauché avant de faire des heures supplémentaires. Par la suite, si votre superviseur·e désire que vous terminiez le contrat, vous devrez remplir le formulaire de demande de modification de contrat (Annexe 4 de la convention collective) et lui faire remplir l’autre partie. Le formulaire doit être remis à votre département, puisque c’est là que se prendra la décision d’ajuster ou non le nombre d’heures prévues à votre contrat. Il faut savoir que le département, et non la personne qui vous embauche, gère les enveloppes budgétaires pour toutes les tâches d’auxiliaires d’enseignement.

Nous vous invitons à nous écrire si vous avez besoin d’aide informellement concernant ce type de situation. N’hésitez pas non plus à demander à votre superviseur-e d’obtenir des heures de manière rétroactive. 

« Comment puis-je m’impliquer dans le syndicat ? »

Il y a plusieurs façons de s’impliquer dans le syndicat. La majorité de ces implications sont rémunérées. Vous pouvez notamment :

siéger sur l’un des comités de travail du syndicat ;
devenir délégué·e de votre département;
participer à la rédaction d’articles pour le journal syndical;
vous assurer que vos droits d’étudiant·e employé·e soient bien respectés;
participer aux assemblées générales;
dénoncer une situation d’emploi que vous jugez douteuse;
communiquer avec nous si vous croyez que vous avez été lésé·e;
participer aux différentes activités qui sont annoncées sur notre page facebook!