Il y a un an s’achevait la grève des employé-e-s étudiant-e-s de l’UQAM qui a duré plus de 4 mois. Si le conflit de travail a eu lieu, c’est parce que l’administration n’en finissait plus de faire traîner les négociations, et ce, plus de deux ans après la fin de notre dernière convention. Si le conflit a été aussi long, c’est parce que l’administration l’a fait trainer en négociant de mauvaise foi et en s’obstinant à proposer des offres qui constituaient de véritables reculs. Si un terme pouvait résumer l’attitude de l’administration envers sa communauté, ce serait le mépris. Si vous recevez ce tract aujourd’hui, c’est que, visiblement, le mépris n’est pas fini!
Un jeu de dupes
Le syndicalisme au Québec est basé sur un compromis. D’une part, les salarié-e-s s’engagent à remplir leurs fonctions sans perturbations, sauf en période de négociation de leur convention collective. En échange, le patronat s’engage à respecter ladite convention collective. Pourtant, l’UQAM ne remplit pas sa part du contrat puisqu’elle ne respecte pas certains articles de notre convention collective, notamment en ne versant pas à certains membres le taux de salaire auquel ils et elles ont droit. Le rectorat sait pertinemment que les griefs peuvent prendre plusieurs années à résoudre, et qu’avec le roulement du membrariat, plusieurs étudiant-e-s auront fini leurs études avant que justice ne soit rendue. L’université tente ainsi d’économiser sur le dos des travailleurs et des travailleuses.
Ne nous laissons pas faire, réagissons!
Mardi 4 avril à 12h30
Rassemblement à la place Pasteur (coin St-Catherine et St-Denis)
Agora du J (près de l’entrée métro) en cas de pluie
Lunch fourni