Considérant notamment que la Loi 12 (projet de Loi 78) entrave la liberté d’expression en contrôlant le droit à la manifestation et a pour seuls objectifs de briser le mouvement étudiant et de museler une vaste part de la population qui tente d’exprimer pacifiquement son désaccord au gouvernement, les déléguées et délégués de la Fédération ont réitéré leur appui au mouvement étudiant et leur condamnation du recours à une loi spéciale. Ils ont également adopté la proposition suivante :
Le Conseil général suggère aux syndicats locaux de consulter leurs assemblées générales afin d’obtenir le mandat d’une grève sociale d’une journée qui serait exercé si une majorité d’organisations syndicales regroupant au moins 100 000 membres au Québec rejoint le mouvement.
Afin de nourrir la réflexion et les débats sur une éventuelle grève sociale et sur des enjeux que nous considérons comme fondamentaux, tant du point de vue de l’avenir du mouvement syndical que du financement des services publics et de la démocratie, voici les propositions et les positions de la FEC-CSQ à ce sujet, ainsi que des références pour un débat sur la grève sociale.