par la Coalition montréalaise pour la survie des services publics
Signez la pétition !
Le 26 octobre, la Société des transports en commun de Montréal (STM) annonçait des hausses substantielles des coûts du transport en commun à compter de janvier 2013. Ces hausses sont justifiées entre autres par les augmentations du prix de l’essence. La Coalition montréalaise pour la survie des services publics tient à lancer le cri du coeur des milliers de personnes démunies, rejointes par les groupes communautaires : « NON À LA HAUSSE!! ».
Dans ces calculs, a-t-on tenu compte ici des revenus des personnes démunies et à faibles revenus qui, eux, n’augmentent pas? A-t-on tenu compte que cette hausse s’ajouterait aux nombreuses autres hausses de première nécessité comme l’alimentation ou les médicaments? A-t-on tenu compte du droit à la mobilité qui, si on le respecte, devrait permettre à tout le monde d’avoir accès aux services municipaux, aux possibilités d’emploi et permettre aux gens de briser leur isolement et de participer à la vie sociale? A-t-on tenu compte du fait que les coûts de transport en commun ne cessent d’augmenter depuis plusieurs années? A-t-on tenu compte que ces coûts faramineux privent bon nombre de Montréalais et principalement de Montréalaises à participer à la vie sociale et à exercer leur citoyenneté de plein droit? Avons-nous tenu compte qu’il n’est pas facile de choisir entre payer le loyer, la nourriture ou le transport en commun quand on est prestataire de l’aide sociale, travailleuse au salaire minimum ou famille monoparentale?
Depuis plusieurs années, des groupes communautaires, comme la Coalition montréalaise pour la survie des services publics, revendiquent le droit à la mobilité et dénoncent toute hausse de tarifs dans le transport en commun. Ces groupes qui rejoignent principalement des personnes démunies financièrement ne reçoivent aucune écoute des décideurs. La Coalition et plusieurs autres organismes proposent, entre autres, de mettre en place une tarification sociale pour les ménages à faibles revenus et encore là, aucune écoute.
« On est tannéEs d’user nos souliers et d’être privéEs de notre droit de nous déplacer! NON À LA HAUSSE! »