MONTRÉAL, le 9 février. Le SÉtuE (Syndicat des ÉtudiantEs EmployéEs de l’UQAM) est préoccupé par les nouveaux prétextes évoqués par l’administration de l’UQAM pour éviter de prendre part aux négociations de conventions collectives.
Le SÉtuE est particulièrement troublé du silence de l’administration à son invitation à négocier. L’omission de notre syndicat dans son communiqué de presse émis le 5 février 2009 n’est pas très rassurante. Rappelons que les conventions collectives des étudiantEs-employéEs de l’UQAM sont échues depuis le 31 mai 2008. Rappelons également que le soutien à l’enseignement et à la recherche effectué par les étudiantEs de l’UQAM a été sabré de 13 % depuis 2006. Nous avons fait preuve de bonne foi à l’égard de l’administration en lui donnant le temps nécessaire pour faire le ménage dans ses finances. Cependant, notre patience a des limites!
L’administration annonçait le 29 janvier une nouvelle entente avec le MELS remplie d’entourloupes. Cette entente, abandonnant une grande part de l’autonomie de l’UQAM aux mains de firmes privées et du MELS, sert maintenant de prétexte à l’administration pour, encore une fois, mettre un frein aux négociations.
L’administration de l’UQAM invoque comme justification deux clauses de l’entente qui avaient précisément été à la source de nos objections soit :
• Le recours à une firme externe pour le balisage des conventions collectives et la définition des mandats de négociation;
• L’élaboration d’un énième plan de redressement par une firme privée et la soumission de l’UQAM à ce plan.
Également, nous sommes plutôt surpris d’apprendre que l’administration de l’UQAM a attendu plus de neuf mois avant d’amorcer le balisage nécessaire à l’élaboration de ses positions de négociations. Le SÉtuE serait bien heureux, si l’administration daignait le rencontrer, pour qu’il lui fournisse les comparaisons qu’elle désire. Contrairement à l’administration de l’UQAM, le SÉtuE n’a pas attendu de se faire imposer cette disposition dans une entente avec le MELS. Nous avons les chiffres bien en mains depuis mai 2008. Nous réitérons donc notre désir de négocier et nous espérons que l’UQAM cessera de se traîner les pieds!