Votre contrat est signé, vous vous engagez à être disponible pour l’emploi et la période de temps déterminée. Ces informations se trouvent sur votre contrat d’emploi.
Dans le cadre de votre contrat, l’UQAM doit vous rémunérer même s’il n’a pas de tâche à vous fournir puisque vous êtes disponible à l’emploi.

Pour les mêmes raisons, un contrat ne peut être ni diminué ni annulé pour quelques raisons que ce soit, notamment la grève étudiante. C’est d’ailleurs la même chose pour tout emploi « à contrat ». Aucune heure ne peut être reportée au-delà de la date de fin du contrat (voir convention collective.

Si votre employeur vous demande de travailler au-delà de la date de fin de contrat et que vous êtes disponible, assurez-vous d’avoir un écrit (courriel) qui le confirme et demandez une prolongation de contrat auprès de votre département. Si vous n’êtes pas disponible, vous n’êtes pas obligé-e de travailler.

Finalement, si vous êtes correcteurs ou correctrices, l’UQAM doit vous donner un délai acceptable de correction des travaux, d’autant plus si vous êtes vous-même, à titre d’étudiant-e, en fin de session.

Voici ce que cela signifie concrètement:

Exemple 1– Isabelle a signé pour la session d’hiver un contrat comme correctrice. Elle a été payée pour 100 heures de travail, mais n’a pas eu de travail à faire puisque les étudiant-es du département où elle travaille étaient en grève. La date initialement prévue des remises des notes, et donc de fin de son contrat, était le 21 avril 2015. Elle a donc été payée 100 heures sans tâche à accomplir. Si son employeur lui propose du travail et qu’elle est disponible, Isabelle doit se présenter département avec un courriel de son professeur en appui à sa demande de prolongation de contrat. Elle débute le travail uniquement une fois la confirmation de la prolongation de contrat reçue (la demande de prolongation de contrat peut être refusée par le département).

Exemple 2: Nour a signé pour la session d’hiver un contrat de monitrice. Elle a été payée pour 100 heures de travail et s’est engagée jusqu’au 21 avril 2015. Les étudiant-e-s du département où elle a été embauchée sont retourné-e-s en classe avant la fin de la session. Nour doit donc travailler jusqu’au 21 avril 2015. Si on lui demande de travailler de manière très intensive afin de respecter, malgré le fait qu’il y ait eu la grève, les échéanciers et qu’elle est elle-même en période intensive de remise de travaux, elle est en droit d’exprimer ses limites et de ne travailler que 15 heures par semaine. Elle peut également faire moins que 100 heures, car l’employeur a l’obligation de lui permettre la poursuite et la réussite de ses études et devra la rémunérer selon les termes du contrat qu’elle a signé.

Si vous avez des questions ou des préoccupations, n’hésitez pas à venir nous voir du lundi au jeudi de 9h à 16h45, aux locaux du syndicat dans le Pavillon V, bureauV-2390, situé au 209, rue Ste-Catherine Est, au téléphone au 514-987-3000 poste 3234 ou par courriel à permanence.setue@gmail.com.