Bonjour tout le monde,
Depuis mardi, je me trouve dans une situation complexe. Les dirigeant-e-s de l’AFPC-FTQ sont venu-e-s voir l’exécutif pour nous demander qui s’impliquait ou qui s’impliquerait dans la campagne de maraudage pour le changement d’allégeance syndicale. Les gens désirant s’y impliquer ont été poussés à démissionner et les autres se sont fait demander de faire un serment d’allégeance à l’AFPC-FTQ. De mon point de vue, c’est l’assemblée générale qui m’a élue au titre de responsable aux affaires externes et c’est à l’assemblée générale ainsi qu’aux membres du SÉTUE que je suis redevable et non envers un syndicat, malgré que légalement ce soit lui qui possède l’accréditation du SÉTUE. Je refuse donc de signer ce papier. Afin de ne pas affecter le reste de l’équipe, je démissionne de mon poste à l’exécutif pour éviter la mise sous tutelle qui serait, selon notre conseillère syndicale, automatique si une personne de l’exécutif ne signe pas son serment d’allégeance. Je trouve ces menaces inacceptables, injustes et cela nuit clairement au travail de l’exécutif. Nous sommes désormais trois personnes qui avons quitté notre poste sur l’exécutif afin de permettre au SÉTUE d’être le plus fonctionnel possible et de ne pas donner tout le pouvoir à l’AFPC dans la gestion de notre syndicat.
J’ai espoir que les menaces de mise sous tutelle cessent, que la démocratie directe du SÉTUE soit respectée et que le reste de l’exécutif ne subisse plus de pression et d’intimidation de la part de l’AFPC.
Solidairement,
Shanie Morasse