Les associations étudiantes sont inquiètes de la situation critique de l’UQAM

Type d’information :
Auteur :

Montréal, le 16 mars /CNW Telbec/ – En ce lundi qui marque la première journée de la semaine de grève votée par le syndicat des professeurs et professeures de l’UQAM, les sept associations étudiantes de l’UQAM tiennent à souligner leur inquiétude face à la crise que subit l’Université.

Alors que la preuve du sous-financement propre à l’UQAM n’est plus à faire, l’administration de l’Université recevait le 26 juin dernier le Rapport des quatre experts sur le financement de l’UQAM. La direction a alors déclaré : « Il ne s’agit pas de la énième étude qui démontre le sous-financement de l’UQAM, mais bien de celle qui pourrait faire une différence considérable (…) ».

« Après avoir assuré la communauté uqamienne que la direction allait entreprendre des démarches sérieuses pour aller chercher un financement adéquat de la part de l’État, l’UQAM se replie encore sur la fausse stratégie d’attendre des études de firmes externes », déclare Étienne Guérette, représentant pour l’AFESH-UQAM. « Les associations étudiantes sont obligées de reconnaître le flou stratégique de la direction quant à sa promesse d’obtenir des résultats concrets pour l’UQAM et la patience de la communauté a atteint ses limites! » s’insurge Maxime Tassé, représentant pour l’ADEESE-UQAM. Alors que la direction et les professeurs sont en conflit ouvert, les associations affirment que la seule sortie de crise possible pour l’UQAM est celle d’un réinvestissement adéquat qui corrigerait son sous-financement historique. Ainsi, toutes les associations étudiantes de l’UQAM engagent la direction à entreprendre des démarches sérieuses pour obtenir un financement public adéquat pour l’Université. Ce financement est nécessaire pour que l’UQAM puisse :

— jouer pleinement son rôle dans la démocratisation de l’éducation au Québec;
— mettre fin à la multiplication des frais « champignons » imposés aux étudiantes et aux étudiants;
— offrir des conditions d’études et des conditions de travail de qualité;
— régler une crise qui empoisonne le fonctionnement de l’UQAM depuis plusieurs sessions.

Les associations étudiantes considèrent que ce réinvestissement est nécessaire afin d’éviter :

— l’élaboration d’un plan stratégique institutionnel qui dénaturerait la mission de l’UQAM;
— la mise en place d’une nouvelle « gouvernance » qui attaquerait directement les principes d’une gestion collégiale de l’université.

Alors que trois syndicats sur quatre sont sans convention collective et que la légitimité de la direction se fragilise, les associations étudiantes
et
syndicales se donneront rendez-vous ce jeudi 19 mars. Sous la bannière « L’UQAM
c’est nous » se tiendra une grande manifestation de toute la communauté uqamienne pour exiger un financement adéquat de l’université.

Articles reliés

Le SÉTUE se forme, prêt à négocier !

Le vendredi 15 novembre dernier, les membres du comité exécutif et du conseil syndical […]

Notre journal d’automne 2024 est en ligne !

Après des mois de travail acharné en équipe, notre journal est enfin disponible ! […]

Mini-argumentaire – Négociation 2024

Pour consulter notre argumentaire résumé pour la négociation à venir, retrouvez le tout par […]