Durant la grève, nous tenons à rappeler que les auxiliaires d’enseignement et de recherche cesseront toutes activités liées à leur emploi et que les personnes étudiantes salariées sont tenues par la loi de respecter le vote de grève. L’UQAM, vous-même et l’auxiliaire qui briserait la grève vous exposez tous et toutes à une accusation pénale. Nous vous demandons donc de respecter notre mandat de grève. Le travail qui est effectué par nos membres sous votre supervision favorise les conditions d’enseignement, d’études et de recherche au sein de l’université. Nous sommes bien conscient-e-s que notre grève va perturber les activités universitaires. Toutefois, ces moyens de pression demeurent nécessaires à l’amélioration de nos conditions de travail, qui sont garantes des conditions d’enseignement et de recherche.
Notons aussi que notre principale revendication est d’imposer à l’administration un plancher annuel minimal d’heures de contrats. Cette mesure est à la fois nécessaire pour nos conditions de travail, mais aussi pour le maintien d’un niveau de service sans cesse remis en question par nos dirigeant-e-s. Il est en ainsi de vos négociations, car l’amélioration des conditions de travail des professeur-e-s et des chargé-e-s cours sont bénéfiques à l’ensemble de la communauté uqamienne. En d’autres mots, malgré les inconvénients que ne manquera pas d’entraîner notre grève, nos luttes sont communes.
Ne nous trompons pas d’ennemi. Ce chaos est causé par l’administration Proulx et le gouvernement libéral qui le commande.
Dans le cadre de la grève, en accord avec vos syndicats, nous vous prions de respecter notre mandat de grève : -de ne pas solliciter toute forme de travail auprès des personnes étudiantes salariées; de discuter de la situation dans vos assemblées départementales; d’exiger de l’administration de l’UQAM un règlement rapide; de ne pas accomplir les tâches d’un-e gréviste; par une autre personne; de communiquer au SÉTUE toute situation contrevenant au mandat de grève.