Le SÉTUE a été mis au fait de situations problématiques de l’AISLF qui se sont tenues cette semaine (4 au 8 juillet) vis-à- vis des étudiant-e- s employé- e-s pour l’évènement de et certain-e- s participant-e- s.
Lundi le 4 juillet, tous les étudiant-e- s employé-e- s de l’UQAM se sont fait interdire l’accès à l’événement d’ouverture qui se déroulait à l’UdeM alors qu’on leur avait promis préalablement la possibilité de pouvoir participer à l’ensemble des activités en dehors de leurs heures de travail. La sécurité de l’établissement a également confisqué l’uniforme de travail de l’AISLF de l’une des personnes employées.
La sécurité s’est mise plus tard à contrôler l’ensemble des congressistes. Une personne conférencière s’est même fait empêcher d’assister à l’allocution des recteurs car elle avait distribué des dépliants.
Les mêmes personnes visées se sont fait sermonner par des membres organisateurs du congrès lors des autres journées qui se sont déroulées à l’UQAM. Alors qu’aucun acte répréhensible n’avait été réalisé, on leur a interdit d’accéder aux séances plénières et on leur a spécifiquement dit de ne pas s’approcher d’un micro. Des gestes banals, comme ne pas avoir sa cocarde autour de son cou ou être à quelques mètres de son lieu de travail assigné, ont été sévèrement réprimandés.
Le SÉTUE déplore cette situation où ses membres se trouvent privés d’un climat de travail sain et respectueux. Tous et toutes ont le droit d’avoir accès à l’ensemble des conditions nécessaires afin de bien effectuer leur travail. Rappelons que de telles pratiques n’ont pas leur place sur un lieu de travail et qu’elles contreviennent à plusieurs articles de notre convention collective.