Article Du Devoir, par Clairandrée Cauchy, de l’édition des 9 et 10 mai.

L’Université du Québec à Montréal pourrait de nouveau être paralysée mercredi, en raison d’une grève de 24 heures des employés de soutien.

La direction et le syndicat semblaient toutefois hier plutôt confiants quant à la possibilité de conclure une entente d’ici là. «On va tout faire pour déposer en début de semaine une offre globale, avec une proposition salariale. On souhaite ardemment trouver une solution négociée et éviter des perturbations», a fait valoir le porte-parole de l’UQAM, Daniel Hébert.

Le SEUQAM et la direction ont convenu de reporter à lundi matin leur rencontre de négociation prévue hier. Celle-ci devrait se tenir en présence du négociateur de Québec, ce qui laisse entrevoir la possibilité que Québec finance une partie du règlement salarial, comme cela a été le cas pour les professeurs.

«Les professeurs ont eu un rattrapage sur leurs collègues du réseau et le maintien des salaires par la suite. Nous partons du même principe et demandons un rattrapage par rapport à ce qui se fait ailleurs», explique le président du SEUQAM, Roland Côté. Les écarts avec les employés des autres universités varient entre 1,5 % et 10 % selon les groupes d’emploi. Mais pour la majeure partie des employés de soutien, le rattrapage serait de l’ordre de 2 à 3 %.

Si toutefois un règlement ne survient pas, le syndicat n’écarte pas la possibilité de poursuivre la grève, ce qui pourrait compliquer la fin de la session, déjà prolongée jusqu’au début de juin en raison du débrayage des professeurs.