Les quatre collèges anglophones de la région de Montréal réclament de la ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, le retrait du projet de loi 44 sur la gouvernance des cégeps. Ils présenteront aujourd’hui, lors des audiences de la commission parlementaire sur l’éducation, un mémoire exigeant son abandon.
En imposant des normes qui accroîtront considérablement le contrôle bureaucratique de leurs opérations, le projet de loi minera, selon eux, leur capacité à réaliser leur mission éducative. Le projet de loi 44 propose un modèle de gouvernance pour les cégeps qui s’inspire largement des dispositions du projet de loi 38, destiné aux universités. La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) s’inquiète d’ailleurs des règles sur la gouvernance des universités québécoises comprises dans celui-ci. Son adoption se traduira par une perte d’autonomie des gestionnaires des universités, craint la FEUQ.
Consultez l’article intégral de l’édition du 1er septembre 2009 du Devoir.