MONTRÉAL, le 2 avr. /CNW Telbec/ – Toutes les négociations sont à nouveau bloquées à l’Université de Montréal. Fidèles à eux-mêmes, les négociateurs patronaux ont préféré une fois de plus la manière forte, cassante, plutôt que la négociation, alors que les parties étaient presque parvenues à une entente négociée, hier soir.
Mais plutôt que de continuer les pourparlers, ils ont imposé une seconde offre finale, de sorte que l’impasse persiste à nouveau. Réuni aujourd’hui, le conseil exécutif du Syndicat des chargé-es de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM-FNEEQ-CSN) a décidé de convoquer un conseil syndical d’urgence pour le mardi 6 avril, à 17 h.
Le comité de négociation présentera alors au conseil syndical l’offre finale de l’Université, puis celui-ci fera ses recommandations sur cette proposition et sur l’éventuelle poursuite de la grève. Une assemblée générale suivra à une date encore indéterminée.
Il y avait presque entente
Dans un 31e info-négo publié dans son blogue (http://scccumennego.blogspot.com/) depuis le début de la grève générale illimitée, qui a débuté le 24 février, le comité de négociation du syndicat commente : “Il suffisait d’un tout petit effort sur la question de la taille des groupes-cours pour que nous puissions vous présenter une entente. Mais l’Université s’est montrée réticente, nous proposant un comité sur le sujet – dont le principe nous convenait, mais hélas sans lui donner suffisamment de pouvoir.
“Par ailleurs, l’Université a tenu à ce que nous répondions uniquement à son offre salariale, considérant de son côté tout le reste comme réglé. Pourtant, nous étions à 1 % d’une entente sur cette question. Nous avons offert de continuer les négociations, mais nous nous sommes heurtés à un mur.”
La première offre “globale et finale” avait été rejetée à 84 % par les syndiqué-es réunis en assemblée générale, le 18 mars. Ils avaient alors décidé de poursuivre la grève dans une proportion de 77 %.