Le 31 mars dernier, la sécurité de l’UQAM a empêché l’équipe de négociation du SÉtuE d’accéder au local prévu pour la rencontre. Le gardien de sécurité responsable de la surveillance de la porte du pavillon Athanase-David a refusé l’accès à notre président Éric Demers ainsi qu’aux sept autres membres du comité. Plusieurs minutes se sont écoulées avant de voir réapparaître à la porte du pavillon le gardien en question ainsi qu’un collègue appelé en renfort, qui ont alors intimé les membres du syndicat à présenter des pièces d’identités. Suite au refus de présenter des pièces d’identité (puisque nous n’accepterons pas d’être traités en criminels simplement parce que nous désirons accéder à notre université), l’accès au local nous fut à nouveau refusé. Plusieurs minutes se sont encore écoulées avant qu’un comité d’accueil en bonne et due forme (composé de plusieurs gardiens et de M. Bergeron, adjoint au recteur) accepte de nous permettre d’accéder au local prévu pour la négociation. Rappelons que nous en étions à notre 3e rencontre, que nous étions attendus et que les rencontres se déroulent toujours au DR1200 ! Rappelons également que le SÉtuE ainsi que les autres membres de la communauté de l’UQAM en ont assez de se faire traiter en malfrats par l’administration de l’UQAM.
Le SÉtuE affirme qu’il est inadmissible que ses membres subissent l’intimidation et les mesures arbitraires des services de sécurité de l’UQAM. Rappelons que nos lois protègent les citoyens contre TOUTES fouilles et perquisitions abusives. Ceci inclut les contrôles d’identités arbitraires. Vous n’êtes donc pas tenus de vous identifier, sauf si vous avez commis un délit ou un méfait. Selon nous, vouloir négocier nos conditions de travail ne constitue pas encore, n’en déplaise à l’administration de l’UQAM, un acte répréhensible!