Montréal – Sans contrat de travail depuis plus de 3 ans, la soixantaine d’employés de métier de l’Université Concordia tiendront une « journée de réflexion » de 24 heures, le mercredi 7 septembre pour protester contre la lenteur des négociations.
Les plombiers, électriciens et autres employés de métier qui veillent au bon entretien des bâtiments lancent ainsi un coup de semonce à la direction de l’université. « On ne se contentera pas de reculs. Nos membres sont moins bien payés, de 2 à 4 $ l’heure, que ceux qui occupent des emplois similaires à l’intérieur de l’université. Une institution qui trouve le moyen de verser 2 millions de primes de départ anticipé à ses anciens recteurs devrait avoir la décence de négocier avec ceux qui veillent à l’entretien des équipements et des bâtisses », fait valoir le représentant du Syndicat des Métallos, Richard Boudreault.
Les quelque 60 travailleurs tiendront une ligne de piquetage mercredi devant les entrées de l’université. Les syndiqués ont voté ce printemps un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.
Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques (mines, métallurgie, fabrication industrielle, hôtellerie, restauration, sécurité, camionnage, taxi…).
Renseignements :
Clairandrée Cauchy, Responsable des communications 514-774-4001
Richard Boudreault, Représentant syndical 514-599-2000
Tiré du site web des Métallos