MONTRÉAL, le 26 sept. /CNW Telbec/ – Le conseil général du Parti a adopté, en fin d’après-midi, par une très faible majorité, une résolution visant l’imposition de frais de scolarité au collégial. Cet état de fait inquiète la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), qui trouve particulier qu’une telle décision puisse être prise sans réelle réflexion.
C’est effectivement devant des délégués libéraux mal informés des enjeux de leur conseil général qu’une cinquantaine de militants collégiaux se sont butés ce matin à Drummondville. Voulant entamer le dialogue avec les délégués du parti, les étudiants ont remis des tracts et discuté avec les militants libéraux. Parmi ces derniers, des membres de la commission politique du PLQ se sont dits surpris de la proposition d’instaurer des frais de scolarité collégiaux, affirmant même n’avoir pas été informés à l’avance du dépôt de ladite proposition.
Les militants de la FECQ ont ensuite remis à la ministre de l’Éducation, des Loisirs et des Sports, Michelle Courchesne, des témoignages d’étudiants et d’étudiantes qui seraient gravement affectés par une telle mesure. “Le geste de ce matin se voulait un geste de dialogue, afin de mettre en garde les libéraux contre l’imposition de frais au collégial. Le message qu’on a lancé, c’est qu’il y a 210 000 emplois nécessitant au moins un diplôme d’études collégiales qui seront créés d’ici 2012 et que ces 210 000 personnes ce sont nous. Si le Parti libéral pense qu’il peut faire la reprise économique sans les jeunes, il se met le doigt dans l’oeil”, a lancé Xavier Lefebvre Boucher, président de la FECQ.
“Arrivés où on en est, on demande à Madame Courchesne de clarifier la position de son gouvernement sur le sujet”, a conclu monsieur Lefebvre Boucher.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) représente plus de 40 000 étudiants dans 21 cégeps répartis sur l’ensemble du territoire Québécois.