Il est encore possible de voir des colloques ou congrès tenus à l’UQAM ou encore des centres de recherche proposer des offres de travail gratuit, présentées sous forme de bénévolat, à des étudiant-e-s.
Comment se fait-il que des colloques se permettent de faire venir des invité-e-s internationaux, mais ne prévoient pas un budget pour payer les étudiant-e-s qui y feront l’accueil ou la distribution de documents, par exemple?
Comment se fait-il que des colloques exigeant des frais d’inscription considérables se permettent d’employer gratuitement des étudiant-e-s pour y faire du travail d’assistance?
C’est le cas du Second Language Research Forum – SLRF 2018 qui se tient à l’UQAM ce week-end! Contrairement à d’autres colloques ou chaires de recherche qui ont rapidement rectifié le tir, le comité organisateur du SLRF a refusé de pallier à la situation lorsque nous leur avons signalé le problème du travail gratuit dans leur événement. D’ailleurs, l’UQAM et les ressources humaines se ferment les yeux sur la situation.
Voici le genre de tâches qui doivent bel et bien être rémunérées selon notre convention collective :
✅Assistance au soutien académique : Travail d’assistance lors de congrès ou de colloques, préparation de documents et de matériel, etc.
✅Assistance au soutien logistique : Distribution de documents lors de la rentrée ou de colloques ou congrès, affichage, décoration de salles, etc.