Par Carl Robichaud, délégué syndical
Depuis la signature de sa dernière convention collective, le SÉTUE attend toujours que l’UQAM respecte celle-ci et qu’elle reconnaisse l’apport du travail accompli par les employé-e-s étudiant-e-s. Nous avons résumé ici-bas les principaux enjeux qui mériteraient d’être pris au sérieux par l’UQAM pour l’année 2018-2019.
Depuis plus de deux ans, le salaire des doctorant-e-s de psychologie et de sémiologie est de 9% inférieur à celui des autres doctorant-e-s de l’UQAM. Après plus de deux ans d’injustice, l’UQAM persiste à sous-payer les employé-e-s étudiant-e-s de ces programmes.
Dans les laboratoires en sciences et en arts, l’UQAM ne connaît pas la liste des produits dangereux qui sont utilisés par les employé-e-s et les étudiant-e-s. Dans de telles conditions, il est bien difficile pour le syndicat de jouer un rôle de prévention en santé et sécurité au travail.
Le travail des membres du SÉTUE est entériné par la signature de contrats de travail. Ceux-ci sont la seule garantie que les employé-e-s seront payé-e-s. La multiplication des délais administratifs entraîne plusieurs étudiant-e-s employé-e-s à travailler sans avoir signé de contrat en bonne et due forme, les exposant à des complications futures.
Le SÉTUE dénonce depuis plusieurs années le peu d’effort mis de l’avant par l’UQAM pour lutter contre les cas de harcèlement et d’agression. Nous souhaitons que l’UQAM soit proactif dans cette lutte et qu’à cet effet, l’université agisse en prévention et en intervention afin d’offrir un environnement sain aux employé-e-s et aux étudiant-e-s. Il est plus que temps que l’administration s’engage à développer des stratégies et des moyens d’action avec la communauté universitaire sur ces enjeux-là.
La dégradation des conditions de travail et d’étude a des répercussions concrètes. En effet, on note l’embauche de personnes non étudiantes pour effectuer les tâches des étudiant-e-s employé-e-s. De plus, l’administration de l’université cherche à négocier des exemptions particulières afin de régulariser des pratiques qui contreviennent à la convention collective.
Le SÉTUE fera pression sur l’administration tout au long de l’année à venir afin qu’elle règle ces différents enjeux et qu’elle reconnaisse que le travail des employé-e-s étudiant-e-s est essentiel.