Le 25 janvier, la Direction de l’Université du Québec À Montréal refusait à trois associations étudiantes facultaires de l’UQAM l’accès à ses locaux pour la tenue de journées de formation, de conférences et d’ateliers, en vue de la lutte contre la hausse des frais de scolarité. En effet, les associations étudiantes facultaires de science politique et droit (AFESPED), de sciences humaines (AFESH) et des arts (AFEA) étaient en charge de l’organisation de ces journées de formation de la Coalition Large de l’Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (CLASSE), une coalition regroupant plus de 60 000 étudiant-e-s.
Le Syndicat des employés et employées de soutien (SEUQAM), le Syndicat des Professeurs et Professeures (SPUQ), le Syndicat des chargés de cours et chargées de cours (SCCUQ) et le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s (SÉtuE) réitèrent que l’Université est fondée sur les principes de liberté de pensée et de liberté d’expression et doit accueillir les débats d’idées de toute tendance. Ils rappellent que l’UQAM, université publique, doit soutenir les projets de formation issus des groupes communautaires, associatifs et syndicaux.
Le SPUQ, le SCCUQ et le SÉTUE dénoncent donc résolument la Direction de l’UQAM pour avoir refusé l’accès à ses locaux pour des raisons politiques et la blâment pour être allée à l’encontre des missions fondamentales de l’Université.