Le comité de négociation du SÉtuE s’est réuni avec les représentants de l’administration pour une troisième fois lundi dernier. Nous étions en attente de certaines propositions, ou à tout le moins de commentaires par rapport à notre cahier de revendications. Mais notre scepticisme ne nous a malheureusement pas déçus, car l’UQAM n’avait toujours rien à dire au SÉtuE. En fait, nous savons maintenant que l’UQAM attend les résultats de l’étude de la firme AON portant sur le travail des étudiant-e-s employé-e-s avant de se prononcer sur nos demandes. Par ailleurs, nous avons pour notre part amené à la table trois articles afin d’en débattre. Les échanges concernant l’intention des parties nous ont permis de savoir que du côté de l’administration, non seulement le travail étudiant n’était pas considéré comme essentiel, mais son importance était pratiquement remise en question. En effet, nous avons dû défendre le fait que l’université ne fonctionnerait que très mal si elle devait être privée des correcteurs-trices, démonstrateurs-trices, assistant-e-s de recherche, placiers-ières, préposé-e-s au centre sportif, etc. qui y travaillent, affirmation qui, du côté de l’administration, semblait ne pas aller de soi. Les représentants de la direction ont aussi été étonnés de savoir que les membres du SÉtuE dépendaient en grande partie du salaire que leur verse l’UQAM pour subvenir à leurs besoins.
Fait à noter : les professeurs en grève sont venus agrémenter notre rencontre de leur présence en manifestant à l’extérieur du pavillon Athanase-David! Gageons qu’ils sont pour leur part convaincus du rôle essentiel que remplissent les étudiant-e-s au sein de l’université… Prochaine rencontre prévue : le 6 avril.