Quelques petits conseils pour vous, auxiliaire d’enseignement et de recherche pour cette fin de session !

1/ Conseils pour celleux qui font des corrections 

2/ Conseils concernant les heures de contrats

La précarité

En tant qu’auxiliaire d’enseignement, la rémunération de notre travail est lié à des contrats ponctuels. Il s’agit d’une situation économique précaire et fragile. C’est pourquoi le budget alloué à l’embauche des auxiliaires d’enseignement est crucial: plus il est élevé, plus il y a de contrats qui peuvent être alloués, et plus il y a de chance que le nombre d’heures de ces contrats soit intéressant.

Malheureusement, ce budget n’est pas créé en fonction de nos besoins, mais plutôt accordé par une université qui tente toujours de réduire ses dépenses. L’UQAM demande donc régulièrement à toute la communauté de se serrer la ceinture, nous incluant dans ce processus.

Le bénévolat caché

Lorsqu’il y a un surplus d’heures travaillées, si le contrat n’est pas renouvelé, cela constitue du bénévolat. Or, plusieurs membres du SÉTUE travaillent sans avoir de salaire, par exemple pour terminer des corrections, ce qui n’est pas approprié. Un contrat de travail a un nombre d’heures déterminé, et la poursuite des corrections doit se faire uniquement lorsqu’un renouvellement de contrat a bien été accepté. Sinon, il est de la responsabilité des professeur-e-s ou chargé-e-s de cours de compléter la correction.

L’augmentation du budget pour les auxiliaires d’enseignement permettrait à plus d’étudiant-e-s d’avoir un contrat de travail lié à leur champ d’études et faciliterait les reconductions de contrats lorsque cela s’avère nécessaire, en plus de réduire la précarité étudiante.